L’Hôtel Solvay s’ouvre au grand public
Remise du Zinneke de bronze à la famille d’Alexandre Wittamer
Alexandre Wittamer, propriétaire des lieux, et Pascal Smet, Secrétaire d’État au Patrimoine, ont annoncé aujourd’hui l’ouverture au public, dès samedi 23 janvier 2021, de l’Hôtel Solvay, le bâtiment Art Nouveau emblématique conçu et construit par Victor Horta entre 1894 et 1903 classé et inscrit au patrimoine de l’Unesco. Le Ministre-Président, Rudi Vervoort et Sven Gatz ministre en charge de l'image de Bruxelles, ont remis aujourd'hui à Alexandre Wittamer, le Zinneke de Bronze en guise de remerciement pour le soin apporté par ses arrières-grand-parents à la préservation de ce joyaux.
« Je me réjouis de cette ouverture plus large et régulière au grand public de l’Hôtel Solvay qui nous permet aussi d’entrevoir une lueur d’espoir pour les secteurs culturel et touristique fortement impactés par la crise sanitaire. Les Bruxelloises et Bruxellois, ainsi que les touristes, pourront désormais accéder à ce chef-d’œuvre Art Nouveau et dans le même temps, prendre une véritable bouffée de culture en voyageant dans le temps en toute sécurité. Cette ouverture vient élargir le riche catalogue des lieux culturels, patrimoniaux et touristiques qu’offre Bruxelles à ses visiteurs et, j’en suis persuadé, contribuera à la relance culturelle et touristique de notre Région dès que les conditions sanitaires le permettront. » a déclaré Rudi Vervoort Ministre-Président de la Région de Bruxelles-capitale
« L’Hôtel Solvay est un bijou. On le doit à Horta qui l’a conçu et aux Wittamer qui l’ont sauvé et entretenu. L’ouvrir au public était une priorité pour nous et je remercie Alexandre Wittamer d’oser ouvrir les portes au public de manière permanente. Cette ouverture est la première étape qui vise à faire de l’Art Nouveau une pierre angulaire de notre citymarketing en augmentant l’accessibilité, la visibilité de notre patrimoine unique au monde. Malgré le Covid et en respectant les mesures sanitaires, les musées sont ouverts, j’invite donc les Bruxellois dès la semaine prochaine à pousser la porte de ce nouveau "musée" l’Hôtel Solvay », a déclaré Pascal Smet Secrétaire d'Etat en charge du Patrimoine.
“"J'ai le grand plaisir de remettre un Zinneke de bronze à Alexandre Wittamer. Cette statue, qui est un moulage miniature de la statue de Tom Frantzen que l’on retrouve rue des Chartreux, est un hommage aux habitants de Bruxelles qui agissent comme des ambassadeurs informels de notre ville. Des gens accueillants dans une ville cosmopolite, ouverte, multilingue et populaire. Comme ce Zinneke, un chien bâtard : fort, débrouillard, entreprenant, complexe et curieux du monde. Je retrouve ces caractéristiques chez Alexandre et sa famille. Ses grands-parents sont devenus les propriétaires de l'hôtel Solvay, classé monument historique, de notre célèbre Bruxellois Victor Horta. La famille l'a aménagée en maison de haute couture et a contribué à la préserver pour les générations suivantes"” a déclaré Sven Gatz ministre du Budget et de l'image de Bruxelles
Au vu de l’histoire du bâtiment et des actions menées par la famille Wittamer pour conserver ce joyau patrimonial, les époux Wittamer se sont vu octroyer par la Région bruxelloise le Zinneke de bronze. Celui-ci a été remis à leur descendant Alexandre Wittamer par le Ministre Sven Gatz, en charge de l’image de Bruxelles.
Aujourd'hui avec l’appui de urban.brussels on va ouvrir Hotel Solvay au public. On va commencer par 2 jours par semaine qui seront les jeudis et les samedis. La réservation se fait par le biais du site Internet hotelsolvay.be – dans les trois langues. Pour nous c'est un moment important parce que quand mes grands-parents ont sauvé ce bâtiment de la démolition en 1957. En le rachetant, ils ont eu la volonté de passer aux générations futures l'amour de Victor Horta, de l'Art Nouveau belge en général. Aujourd’hui ce que nous faisons ensemble avec urban.brussels est vraiment dans la continuité de cette action entreprise déjà le siècle dernier, donc on se réjouit de faire découvrir et redécouvrir aux plus jeunes et aux moins jeunes l'Art Nouveau. Bruxelles peut être fière d'avoir eu des architectes et des artisans de cette trampe à l'époque" a déclaré Alexandre Wittamer propriétaire de l'Hôtel Solvay
Le choix d’ouvrir l’Hôtel Solvay au public rencontre la volonté du gouvernement régional de mieux valoriser son patrimoine, notamment en le rendant plus accessible. Ainsi, à l’initiative de Pascal Smet, Secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Patrimoine, la Région bruxelloise a financé la création du site internet et de la billetterie en ligne de l’hôtel Solvay.
Concrètement, l’hôtel pourra désormais être visité par tout le monde, moyennant une réservation via le site www.hotelsolvay.be . Le prix d’entrée démocratique a été fixé à 16 euro (12 euro pour les étudiants de moins de 26 ans et demandeurs d'emploi). Un ticket combiné avec le musée Horta et l’hôtel Hannon est en cours de création afin de permettre aux amoureux des œuvres de Horta d’organiser leur visite le plus simplement du monde.
D’un point de vue touristique, l’Art Nouveau et les bâtiments Horta forment la base d’une offre spécifique très attractive. Bruxelles est en effet la capitale de l’Art Nouveau et entend désormais défendre ce titre. Jusqu’ici l’offre n’était pas structurée et les bâtiments pas nécessairement faciles d’accès.
Visit.Brussels entend continuer à valoriser ce produit à l’international mais aussi auprès du public et des visiteurs belges et bruxellois.
"Bruxelles est la capitale de l’Art nouveau. L’Hôtel Solvay représente un des principaux joyaux architecturaux de ce mouvement artistique. Son ouverture au public participe à l’enrichissement de l’offre muséale et est un atout indéniable pour le tourisme à Bruxelles. Nous sommes convaincus qu’elle contribuera également au rayonnement international de notre région " a déclaré Patrick Bontinck pour Visit Brusssels
« C’est une excellente nouvelle pour la culture et le tourisme bruxellois que ce joyau de l’Art Nouveau puisse désormais être admiré par le grand public. La Ville de Bruxelles valorise ce mouvement artistique tout au long de l’année, en soutenant de nombreux événements récurrents tels que le BANAD Festival, Artonov ou encore l’asbl Arkadia et ses guides. » s’enthousiasme Delphine Houba, Echevine de la Culture et du Tourisme à la Ville de Bruxelles.
En s’ouvrant au public, l’hôtel Solvay accepte de lever le voile sur un trésor. Classé en 1977 dans son entièreté, l’hôtel Solvay est l’un des bâtiments Horta les mieux préservés. On le doit à la famille Wittamer qui, dès 1957, achète la maison pour y installer sa maison de haute couture. Depuis trois générations, l’hôtel fait l’objet d’une grande attention et de rénovations. Elles sont encadrées par la CRMS et les services patrimoine d’Urban.brussels. Désireux d’aller plus loin dans la mise en valeur de ce patrimoine, urban.brussels a récemment reconnu l’hôtel Solvay comme institution muséale.
Description
Remarquable hôtel particulier de style Art Nouveau, conçu par l'architecte Victor Horta pour l'industriel Armand Solvay, le fils d'Ernest Solvay, et son épouse Fanny Hunter, à partir de 1894. Véritable manifeste de la pensée de Horta, cet hôtel est l'une des réalisations les plus abouties de son œuvre : il a bénéficié à la fois d'un budget quasi illimité pour sa réalisation et d'une entente remarquable avec le commanditaire. En outre, il s'agit d'un des bâtiments de Horta les mieux conservés.
Le permis de bâtir est introduit en juillet 1895. En 1898, le gros-œuvre est terminé. Horta travaille encore plusieurs années à la décoration intérieure ; les derniers détails de l'ameublement sont réglés en 1903.
L'immeuble prend place sur une parcelle de 15 m à front d'avenue et se développe de 20 à 25 m en longueur. La parcelle traverse l'îlot pour aboutir rue Lens ; au-delà du jardin se trouvent les anciennes écuries.
L'hôtel Solvay est classé comme monument par l'arrêté royal du 07.04.1988 ; le jardin et les anciennes écuries sont, eux, classés comme monument en totalité par arrêté gouvernemental du 22.04.1999. Depuis 2003, l'hôtel est inscrit, à l'instar d'autres œuvres bruxelloises de Victor Horta, sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco.
Restaurations. Au cours du temps, la maison a fait l'objet de destructions partielles suivies de restaurations en conséquence. En novembre 1944, un V1 tombait rue de l'Ermitage, entraînant dans son souffle la destruction de la verrière du bel étage. Elle sera reconstituée en 1982 par les maîtres-verriers Timmermans, sous la houlette du professeur Georges Gyömörey. En 1957, la famille Wittamer-De Camps, couturiers (Valens), rachète l'hôtel pour servir d'atelier et de lieu de présentation de leur collection. Elle le sauve d'une destruction certaine et entame des rénovations et des restaurations. En 1958, le rez-de-chaussée est démonté pour faire place à deux vitrines servant à présenter les modèles de haute couture de leur firme (architectes Grimaldi & Dehasse et Jean Delhaye). Par la suite, l'hôtel sera restauré par l'architecte Georges Gyömörey, du bureau Raymond Lemaire. Depuis 1988, l'hôtel a fait l'objet de plusieurs restaurations menées par l'architecte Jos Vandenbreeden : reconstitution du rez-de-chaussée, restitution en façade avant des couleurs d'origine, restauration de la façade arrière...
Façade à rue traitée de manière sculpturale, composée dans le respect de la symétrie, à la fois subtile et affirmée, d'un dessin relativement sobre comparé à la profusion de l'intérieur. Loin d'apparaître, comme souvent dans l'architecture bruxelloise de cette époque, comme une composition indépendante de l'intérieur, elle en est la résultante logique et élégante côté rue.
Façade de quatre niveaux et de trois travées aux étages, en pierre bleue et pierre blanche. Rez-de-chaussée assez bas, traité en pierre bleue à la manière d'un vaste socle pour les étages. Légèrement incurvé, il prolonge naturellement le trottoir et génère souplement, dans sa partie haute et centrale, la terrasse axiale. À gauche, porte cochère abritée par la saillie de l'oriel des étages ; au centre, triplet flanqué de deux petites fenêtres ; à droite, large fenêtre à double meneau métallique, pendant symétrique de la porte.
Aux étages, la façade est creusée en son centre. Travées latérales des niveaux médians traitées en oriel, servant chacun d'assise à une terrasse. Au 1er étage, les oriels sont reliés entre eux par une vaste terrasse profilée, à garde-corps en fer forgé légèrement galbé ; ils sont reliés souplement à la travée centrale par un pan de mur concave percé de deux fenêtres. Chaque oriel repose sur deux consoles qui semblent se noyer dans le rez-de-chaussée. Leur face est largement ajourée de vastes fenêtres enchâssées entre des pleins de travée métalliques, scandées de deux colonnettes en fonte continues et protégées par des grilles en fer forgé. Les côtés des oriels se prolongent pour former, au dernier niveau, les joues des terrasses. Au dernier, fenêtres à meneau métallique simple ou double sous corniche profilée. Cordon continu reliant les terrasses et servant d'appui à la fenêtre axiale. Entablement terminal légèrement incurvé et scandé de modillons plats et ciselés ; corniche terminale concave en bois, particulièrement peu saillante.
Grande élégance dans la stéréotomie générale, se renouvelant d'une travée ou d'un niveau à l'autre. Attention infinie donnée aux huisseries – comme la porte en chêne largement ajourée et protégée de fer forgé, les châssis, en chêne également, traités à ouvrants ou à guillotine, avec emploi de double vitrage – ainsi qu'aux garde-corps en fer forgé rivetés dont les lignes en courbes et contre-courbes stylisent des végétaux. La couleur des garde-corps est celle d'origine, restituée en 1988-1989.
Façade arrière sobre et rationnelle, faisant preuve d'un soin peu commun dans le contexte architectural bruxellois. Traitée en ressauts successifs, elle présente quatre niveaux, plus un niveau de lucarnes dans sa partie la plus en avancée, et cinq travées. Élévation en briques et pierre bleue, parcimonieusement rehaussée de pierre blanche. Baies sous linteau métallique ou à arc en anse de panier. Dans sa partie principale, la façade offre une terrasse à la salle à manger du 1er étage, scandée de dés profilés en pierre bleue.
Intérieur. Le programme de l'hôtel Solvay est typique du besoin de représentation d'une grande famille bourgeoise du XIXe siècle et offre à cet égard un cahier de charge assez classique. Cependant, la manière de le traiter offre ici quelque chose de radicalement nouveau. Horta révolutionne l'architecture de son époque à la fois par sa volonté de décloisonner les espaces, par l'affirmation des structures métalliques et de matériaux peu classiques au sein des pièces de vie, et par la transparence de l'espace qui en résulte, par le traitement de la lumière à la fois latéral et zénithal (puits), par le confort d'une climatisation naturelle et par une réelle ergonomie de l'ensemble et du mobilier. La maison, plus qu'un simple objet d'art, s'apparente presque à un organisme vivant, « intelligent », en dialogue avec celui qui y habite.
Plan général. Le rez-de-chaussée est consacré à l'accueil (passage cocher, hall d'entrée, vestiaire, parloir) et au service (cuisine, office). Du hall démarre l'escalier d'apparat. Dans une scénographie bien orchestrée autour de l'escalier à double volée, exaltée à la fois par la monumentale peinture pointilliste de Théo Van Rysselberghe, La lecture dans le parc (1902), par la grande verrière colorée et par le plafond en mosaïque, le bel étage est dévolu aux réceptions. Côté rue, en enfilade, la salle de billard, le salon et le salon de musique. Côté jardin, la salle à manger et l'office. Tous les espaces peuvent être mis en communication par des cloisons vitrées qui s'ouvrent entièrement. Le 3e niveau s'agence autour du palier traité en jardin d'hiver. Il distribue en façade avant les bureaux de M. et de Mme Solvay ainsi que leur chambre à coucher, et à l'arrière, un cabinet de toilette, la salle d'étude et de jeu des enfants. Un mince couloir, le long du mitoyen, double la circulation. À l'entresol prend place l'unique salle de bain de l'hôtel. Le 3e étage est celui des chambres des enfants et de la gouvernante. Le 4e étage fait place à cinq chambres du personnel. Horta a articulé la composition de part et d'autre de deux puits de lumière, l'un éclairant la 1ère portion de l'escalier (du rez-de-chaussée au bel étage) et l'autre prenant le relais à partir du bel étage.
Structures, circulations, lumière. La structure de la maison repose en grande partie sur un réseau d'armatures métalliques, qui apparente presque le plan du bel étage à un plan libre. Ces poutrelles, colonnes et autres piliers métalliques, loin d'être gommés par le décor, en font partie intégrante, dans un mélange de matériaux audacieux et tout à fait novateur dans l'architecture privée. Dans cette même idée, tous les plafonds laissent transparaître les voussettes qui les constituent.
Les deux 1ers niveaux sont distribués autour de l'escalier à double volée, disposé perpendiculairement au passage cocher. Complètement décloisonné, il constitue un véritable lieu de vie et l'épine dorsale de l'ensemble. Il est relayé à partir du bel étage par un escalier au caractère plus privé, menant jusqu'au 3e étage. Ces escaliers sont doublés par un escalier de service montant de fond jusqu'au niveau des chambres des domestiques éclairé par des baies en façade arrière, par un ascenseur d'origine et par un monte-plats (supprimé en 1958).
Partout, Horta fait la part belle à la lumière, jouant à la fois sur les grandes ouvertures en façades à rue (Ouest) et arrière (Est), et sur deux puits de lumière zénithale, l'un éclairant la 1ère portion de l'escalier (du rez-de-chaussée au bel étage) et l'autre prenant le relais à partir du bel étage. Ces puits sont rendus possibles grâce à la charpente métallique du toit partiellement vitré. La lumière naturelle est renforcée par un éclairage artificiel d'origine à l'électricité, dont Horta exploite les possibilités par une série de lustres de sa main, certains jouant de plusieurs dizaines d'ampoules.
Climatisation. En outre, Horta a mis au point une véritable climatisation naturelle, basée sur la combinaison inséparable de l'aération et du chauffage. La maison est aérée en permanence par un système de tirage d'air modulable. Le chauffage provient d'une double source : un chauffage par hypocauste sous l'escalier, pulsé par un appel d'air côté jardin ; une série de radiateurs vapeur dans chaque pièce en relation directe avec une grille d'aération en façade. Outre le fait que l'air est toujours renouvelé dans l'hôtel, les phénomènes de condensation sur les marbres et le verre sont inexistants.
Matériaux et couleurs. Le raffinement technique s'allie à un raffinement peu commun des matériaux mis en œuvre et savamment agencés entre eux. Pas moins de 23 marbres différents, pour la plupart venus d'Italie ou d'Afrique du Nord, et dix-sept essences de bois, pour la plupart congolaises, sont actuellement répertoriés, donnant à l'intérieur un cachet inimitable. Les couleurs, reposant pour la plupart sur des tonalités de verts et d'orange, jouent sur la complémentarité des tons. Le traitement de la couleur se différencie suivant les lieux, jouant tour à tour d'aplats, de transparence, de camaïeu, de dégradés. La graphie des lignes, qu'elles soient sculptées ou peintes, stylise des végétaux, en courbes et contre-courbes ; le dynamisme graphique influe directement sur la perception globale de l'espace.
En outre, plusieurs artistes plasticiens collaborèrent à la décoration de l'hôtel : les sculpteurs P. Braecke, V. Rousseau et T. Van Rysselberghe.
Au no 27 rue Lens, bâtiment à usage d'écuries, de remises et de logement, puis de garage, de style Art nouveau, dessiné en 1899 par Constant Bosmans et Henri Vandeveld, architectes qui conçurent notamment la bibliothèque Solvay au parc Léopold. Le bâtiment possède deux façades ouvragées, l'une côté rue, l'autre côté jardin. D'une conception très étudiée, il présente de très beaux détails architecturaux. Aussi n'est-il pas exclu que Horta fut consulté pour la construction de cette annexe.
Rue Lens, élévation à rue en briques rehaussées de pierre blanche et de pierre bleue, de trois niveaux de taille inégale et de six travées aux étages. Rez-de-chaussée percé de portes cochères à arc surbaissé à encadrement souple et clavé, celle de gauche percée en 1927, celle de droite en 1906 par le même duo d'architectes. Étages percés de baies sous linteau métallique, carrées ou rectangulaires. Porte-fenêtre, au dernier niveau, devancée d'un balconnet cintré ceint d'un garde-corps en fer forgé à motifs végétaux. Travée de l'escalier formant un léger ressaut cintré et harpé. Corniche en bois flanquée de deux amortissements en pierre. Une des portes est remplacée.
Façade côté jardin également ouvragée. Élévation en briques rehaussées de pierre blanche et de pierre bleue, de deux niveaux, caractérisés au rez-de-chaussée par un plan en U. Vaste auvent vitré, sur consoles métalliques en coup de fouet, doublant un porche dans œuvre. Toiture en zinc hérissée de six cheminées. Menuiseries et ferronnerie conservées.
Classement 07.04.1977 (totalité), 22.04.1999 (jardin et écuries).
Source Urban:
http://www.irismonument.be/fr.Bruxelles_Extension_Sud.Avenue_Louise.224.html